Les sessions de mentoring du programme PhilJohn-AllAfrica Women Agenda Scholarships (Pawas) ont débuté ce lundi 10 avril 2023.
Une occasion saisie par la directrice régionale Afrique francophone de AllAfrica d’appeler les lauréates à se démultiplier pour assimiler les leçons apprises, les utiliser pour concrétiser leurs projets mais aussi penser à les vulgariser auprès des leurs petites sœurs.
Mme Mariama Ba a rappelé l’importance de l’éducation pour permettre aux femmes de participer au développement économique et social de l’Afrique.
D’où l’importance, selon elle, de cette session de formation qui va armer les lauréates dans un contexte marqué par des crises comme le Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne.
A son avis, les partenariats comme celui de PAWAS doivent être démultipliés pour en faire bénéficier le maximum de filles en Afrique.
Mme Davida Doumtsop, Directrice de PhilJohn Academy, pour sa part, s’attend à ce que les participantes deviennent de potentiels leaders et mentors pour les prochaines éditions des PAWAS.
Pour elle, il s’agit de faire de ces jeunes filles les fers de lance de l’Afrique de demain à travers le projet PAWAS.
Les mentors, à l’unanimité, ont invité les bénéficiaires à cette formation de profiter de l’expertise de leurs formateurs pour capitaliser le maximum de connaissance.
Mme Julienne Ngo Ndoum, consultante en gestion d’entreprise, se félicite du caractère gratuit de cette formation.
Pour elle, il est question pour les initiateurs d’aider les bénéficiaires à rendre cette formation utile pour faire avancer des choses dans leur vie.
A cet effet, elle les invite à rester focus sur leurs projets de femmes du moment où le PAWAS répond à l’acquisition de compétences nécessaires et montrer à la face du monde que l’Afrique a un programme pour préparer les femmes à faire face aux défis de l’heure.
Même son de cloche pour Mme Estelle Karen Ndjawa, Consultante en management et gestion des projets. Selon elle, le PAWAS est une belle opportunité de networking en plus de la formation.
Car, souligne-t-elle, c’est de nouvelles perspectives pour les participantes qui vont échanger avec des personnes issues d’autres régions africaines.
Elle les invite ainsi à élargir le spectre en ne se limitant pas aux thématiques fixées pour la formation et sollicite un accompagnement dans leurs projets de croissance.
Mme Marlyse Ndjenga, expert fiscale en Afrique Centrale, pour sa part, souligne que l’Afrique a fortement besoin de ce genre de programme vu le potentiel dont regorge le continent en matière agricole et ressources naturelles.
Devant cet état de fait, Mme Dienga estime que les jeunes doivent commencer à se lancer en entreprenariat car les échéances de développement ne sont plus loin.
Face à des mentors expérimentés, elle appelle les lauréates à être plus créatrices et ambitieuses mais aussi de faire preuve d’esprit d’ouverture.
Dans le même tempo, Mme Pamela Kooh II Bisseck, expert-comptable et experte dans la création d’entreprise, prie les lauréates à saisir cette opportunité.
D’après elle, cette formation qui sera constituée 30% de théorie et 70% de pratique doit susciter chez les bénéficiaires l’envie de créer et surmonter les barrières grâce à l’accompagnement.
Ce qui fait dire M. Jean Raoul Anyia, mentor en TIC que la motivation est essentielle pour l’entreprenariat et que les filles doivent avoir confiance à ce qu’elles produisent et s’armer de courage pour convaincre.
Pour rappel, les 60 bourses de formation offertes à des jeunes femmes de 18 pays d’Afrique dans les domaines du leadership féminin, de l’entrepreneuriat et de la technologie, est le fruit d’un partenariat entre AllAfrica Women Agenda et PhilJohn Academy.
C’est une initiative qui entre dans le cadre du programme PhilJohn-Allafrica Women Agenda (Pawas) qui vise à favoriser l’éclosion de la gente féminine en Afrique.
Cette formation sur mesures adaptées au niveau des jeunes femmes d’Afrique a pour objectif de favoriser le leadership féminin et l’inclusion numérique des femmes, mais surtout de décupler les opportunités dans la recherche d’emploi et favoriser l’entrepreneuriat féminin.
Les jeunes bénéficiaires sont issues du Bénin, du Maroc, de Djibouti, du Burundi, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de Comores, du Nigéria, du Cameroun, de la Mauritanie, du Gabon, du Burkina Faso, du Togo, du Tchad, du Sénégal, du Niger, du Mali et de la RD Congo.
